Il y a bientôt un mois, le 14 mai 2012, l’administration pénitentiaire israélienne et les détenus palestiniens signaient un accord pour mettre un terme à 28 jours de grève de la faim. Un mouvement sans précédent suivi par 2000 détenus dans toutes les prisons israéliennes.
Les détenus demandaient notamment de meilleures conditions de détention et la fin de la détention administrative qui permet à Israël de maintenir un Palestinien en prison sans charge ni procès.
La vieille des commémorations de la Nakba (la catastrophe en arabe), un accord a donc été conclu. Sur le papier, Israël consentait à
– ne pas renouveler les détentions administratives en cours (sauf nouvelles preuves à charge)
– annuler les mesures d’isolement de 19 détenus
– et permettre aux familles résidant à Gaza de rendre visites à leurs proches emprisonnés en Israël.
Mais près d’un mois après la signature de cet accord, peu de changements ont effectivement eu lieu.
Les détentions administratives ont été reconduites pour plusieurs détenus (on parle de 25), les mesures d’isolement ont toujours court et les familles de Gaza ont refusé le deal proposé par Israël ; à savoir des visites d’une demi-heure tous les 2 mois (contre 45 minutes toutes les 2 semaines pour les familles de Cisjordanie).
Dimanche dernier, les prisonniers palestiniens ont menacé d’une nouvelle grève de la faim, si le gouvernement israélien ne met pas en place au plus vite les termes de l’accord signé le 14 mai.
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