En Israël, on regarde de très près ce qu’il se passe en Syrie. D’autant que l’Etat hébreu a une frontière commune avec le régime de Bachar Al Assad. Il s’agit du Plateau du Golan, situé dans le nord d’Israël, à l’est du Lac de Tibériade. Un territoire syrien occupé (1967) et annexé (1981) par Israël. Une annexion que ne reconnaît pas la communauté internationale.
L’accord de cessez-le-feu conclu en 1974 prévu une zone démilitarisée contrôlée par l’ONU entre les 2 pays. Un couloir de 3 à 6 kilomètres où patrouille un millier d’hommes de la force des Nations Unies chargée d’observer le désengagement (FNUOD).
In Israel, people look closely at what is happening in Syria. Israel shares a border with Assad’s regime : the Golan Heights in the Northern Israel, east of Tiberias lake. It’s a Syrian territory occupied (1967) and annexed (1981) by Israel.
Both countries signed an armistice in 1974 and a UN observer force (FNUOD) has been in place on the ceasefire line since 1974. Currently there are more than 1,000 UN peacekeepers there.
Le Plateau du Golan compte aujourd’hui environ 40 000 habitants : 20 000 Israéliens installés dans une trentaine de colonies et 20 000 Syriens qui font pour la plupart partie de la communauté Druze (et qui disposent aujourd’hui de la citoyenneté israélienne). De là, Damas n’est qu’à seulement 60 kilomètres. Et dans le village druze de Majdal Shams, la frontière est à moins d’un kilomètre du centre ville.
40,000 poeple live currently in the Golan Heights : 20,000 Israelis in approx. 30 settlements and 20,000 Syrians, most of them members of the Druze sect (and who has now an Israeli citizenship). From here, Damas is only 60 km away. And from the city center of the Druze village of Majdal Shams, the border is only 1km away from the city center.
Pendant 4 jours (de jeudi 19 au dimanche 22 juillet), les habitants du Golan ont assisté impuissants au bombardement du village syrien de Jubata al Khabash situé à moins de 4 kilomètres.
For 4 days (19-22 July, 2012), Golan Heights inhabitants witnessed, helpless, the bombing of the Syrian village of Jubata al Khabash located at less than 4 km away.
Le bruit des bombardements depuis la ville de Majdal Shams. A écouter avec des écouteurs. The sound of the bombings captured in Majdal Shams. To be listened with headphones.
Dimanche, sur les hauteur, des dizaines de personnes sont venues épier ce qu’il se passe aux jumelles. On voit les colonnes de fumée s’échapper des bâtiments bombardés, les explosions déchirent l’air toutes les 3 à 5 minutes, aucun mouvement n’est visible, le village a l’air fantôme. 10 000 personnes y habitent pourtant selon les Druzes de Golan et des combattants de l’Armée syrienne libre s’y seraient réfugiés.
On Sunday, up in the hills, dozens of people came to see with binoculars what was happening on the other side. We can see smoke, we can hear explosions every 3 or 5 minutes, nothing is moving in the village, it’s like a dead place. Yet, 10,000 people are said to be living there, where rebels of the Free Syrian Army might have found a shelter.
Sur notre point d’observation, il y a les cris indignés de certaines personnes, et les slogans pro-Assad d’autres.
La scène est irréelle… tout le monde semble sonné.
Ces bombardements ne sont pas anodins. Ils se passent à moins d’un kilomètre de la frontière avec Israël (un pays qui est toujours officiellement en guerre avec la Syrie) et dans la zone démilitarisée contrôlée par les Nations Unies.
Where we are, we can hear people next to us screaming at every bombing and others shouting pro-Assad slogans.
These bombings are taking place at less than 1 km away with the Israeli border (Israel is still officially in a state of war with Syria) and within the UN controlled zone.
Pourtant, ni l’armée israélienne ni la mission d’observation de l’ONU n’ont réagit. Tout ce que l’on sait c’est que le gouvernement israélien a renforcé sa présence militaire à la frontière et qu’il a officiellement porté plainte devant l’ONU.
For now, neither the UN observation mission nor the Israeli army responded. The only thing we know is that the Israeli government sent more troops to the border and officially filled a complaint to the UN.
Le conflit en Syrie et ces combats tout près d’Israël mettent en lumière la situation atypique des Druzes du Plateau du Golan. Ils parlent hébreu et arabe, ils se sentent syrien pour la plupart, bénéficient de la citoyenneté israélienne mais n’ont pas de passeport. La plupart rêvent du jour où le Plateau du Golan sera rendu à la Syrie. Certains regardent avec espoir vers l’Armée syrienne libre. Une nouvelle Syrie signifierait, ils en sont sûrs, un retour de leur village sous l’escarcelle de Damas.
This conflict also cast a light on the Druze community living in the Golan Height. Those people speak hebrew and arabic, most of them feel Syrian, they have an Israeli citizenship but they don’t have a passport. Most of them dream that one day the Golan Height will be returned to Syria. Some of them hope that if the Free Syrian Army win, they will be part of Syria again.
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